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"Je crée un vêtement comme un parfum, vous ne pouvez le quitter.
Il vous colle à la peau et créé l’obsession autour de vous."

Un Couturier français … une vocation, une passion de chaque instant

 

Il a à peine 8 ans, lorsqu'il dessine ses premiers modèles d'un coup de crayon déjà précis pour son jeune âge.

Autodidacte à 13 ans, ses premières créations naissent sous ses doigts, grâce à la machine à coudre de sa grand-mère. Sa passion pour la couture est née.
Comme ST LAURENT, VALENTINO et COURREGES, il intègre la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne. Il a 25 ans. Durant 3 ans, il va découvrir, apprendre les règles du modélisme, aux côtés d'anciens premiers d'atelier de grandes maisons de couture. 
Pour Nicolas BESSON, Cristobal BALENCIAGA est le MAÎTRE des couturiers, un architecte, un bâtisseur.
Comme lui, il aime tailler directement dans la matière, caresser une toile, former le pli d'aisance sur un mannequin. Il a également le goût pour les étoffes " je ressens une réelle proximité, une émotion forte avec cette passion sans limites pour le travail  et la quête constante de bâtir d’après un corps ."
Son attirance pour les belles matières l'amène au sein des Jardins du Palais Royal sous les arcades de Didier LUDOT, the boutique vintage, puis au sein de la maison CARVEN, Yohji Yamamoto, ALEXANDER MAC QUEEN.

Durant 5 ans, il travaille pour la maison BALMAIN dans le respect de la création avec Christophe DECARNIN, puis Olivier ROUSTEING.

Nommé directeur artistique pendant trois ans d’une jeune marque de prêt-à-porter de luxe, il décide de se lancer.
Printemps 2017, il a 37 ans , il est temps pour lui de créer la Maison de Couture Nicolas BESSON.

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Plus loin

 

Mon rêve ne s'arrête pas seulement à une fonction ou à un poste clef au sein d'une entité. Il s'agit pour moi de comprendre chacun des courants de mode qui ont existés et d'en saisir la plus petite subtilité afin de me situer et de trouver ma place. A mesure que l'on avance, on affirme ses référents, ses goûts, ses sens.... C'est un travail permanent sur soi-même. C'est aussi savoir se remettre en question de façon systématique. Si j'ai appris une chose, tout au long de ces mois, de ces années, c'est que le doute subsiste jusqu'à la dernière minute. Vous avez alors la sensation d'être sur un fil, et vous devez tenir droit sans jamais tomber. D'un côté vous n'avez pas assez poussé les choses et de l'autre vous êtes à côté.

Les années m'ont appris à développer ce que j'appelle l'intuition des équilibres. Cette notion est,  je pense, très importante si l'on veut réussir, sentir les choses, observer, exalter les détails et les porter au rang de postulat.

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Une autre chose primordiale que j'ai apprise, qui est devenue une constante à mes yeux: il n'existe pas de création sans réflexion.

Une démarche relève d'un discours, d'un message, d'une volonté. Les recherches de documentation (archives, style, codes, histoire du costume, civilisation, etc.) sont le support de la réflexion. Votre tête fait le reste. Le fait même de se plonger dans ce type de recherches vous ouvre l'esprit et vous ouvre aux autres. Il ne s'agit pas de juger, donner une fausse version de la réalité, mais plutôt d'assimiler les informations de façon objective pour les interpréter selon son « moi ». A cela s'ajoute tout un environnement ambiant qui vous stimule, où l’on peut suivre ses envies. Le plus intéressant dans cette histoire, c'est que vous n'êtes jamais seul. Il s'organise une sorte de partage d'idées, d'émotions, de doutes où vous êtes finalement amené à faire des choix avec les autres, source de grande richesse.

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Par la suite, la création doit susciter une émotion, une réaction. C' est avant tout un dialogue que l'on établis avec une ou des personnes. Je rêve que l'on puisse regarder un vêtement quel qu'il soit, comme on regarde une œuvre ou une composition artistique. Le plus important au fond n'est pas de plaire ou de déplaire mais d'être compris, de sentir et de ressentir, d’expérimenter en tant qu’individu, de susciter l’émotion; d'avoir une sorte de traçabilité, de transparence sur la réflexion sans jamais devenir abstrait. Enfin, elle doit être comprise de tous et interprétable selon chaque individu. La Couture permet cela.

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La Couture donne, à la création, des moyens d'expression libres en fonction de chaque individu. Le dessin relève de l'esprit mais il existe d'autre sens qui amènent à la création: l'ouïe, la vue, l’odorat et le toucher.

L'expérience de la toile, par le moulage, est une étape supplémentaire unique, éphémère. Le fait de pouvoir toucher la matière vous plonge dans l'étude des équilibres. On recherche, on appréhende un tomber, on effleure, on caresse la toile du bout des doigts. C'est un rapport sensuel, d'amour.

Lorsqu’une forme, un volume, se dessine, l'ossature du vêtement naît en parallèle. C’est précisément ce qui me transporte. Sous ce mannequin de bois, un corps épousera ce nouveau volume, Vous l'imaginez…

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C'est architecturer un corps, en veillant à le mettre en valeur. C'est un écrin que vous façonnez pour la femme qui le portera.

Si je devais traduire ma vision du vêtement, elle commencerait ainsi :

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« Le vêtement suit les mouvements du corps pour fusionner avec lui. Ce langage s'exprime à travers la matière qui s’anime sous une silhouette construite,  qui se soupçonne. Le détail se cache. La coupe se travaille, le « no-couture » concept (le moins de couture visible) sont au cœur de la démarche. Le jeu des mélanges de matières, la recherche de textures, les superpositions sont la quête constante de l'équilibre d'un rapport de force sur la silhouette.

 

Désormais, je rêve tout simplement, de pouvoir écrire la suite et plusieurs autres histoires. La Mode, plus loin, la Couture, sont pour moi, un jeu sérieux, une amusante chose proche de l'état de grâce où créer est la recherche d'une vérité, un oubli de soi, pour se réinventer encore et toujours.

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